Où allons nous ?

Demain, nos concitoyen(ne)s de Martinique et de Guyane s'exprimeront de nouveau aux travers des urnes autour du vouloir ou pas, créant le très aléatoire statut d'un nouveau " machin " (pour reprendre de manière cavalière De Gaulle).

Car malgré la désinformation des potentats locaux (exceptés les partis que sont le MoDem ou Cap 21, voir quelques courageux aussitôt exclus de leurs partis politiques locaux - UMP pour la nommer -, ou d'autres, encore appelant à l'abstention...comme en Guyane...), la chose qui sortira des urnes si le OUI l'emporte sera porteuse d'une malédiction structurelle qui risque de faire tâche jusqu'en Guadeloupe (qui n'a qu'un sursis pour l'instant en la matière - 18 mois pas plus !! -).

Comme l'a rappelé, si sagement Aly Abdoulatifou, député de Mayotte, la vraie réforme du territoire français aura lieu en 2014 sur l'ensemble de notre pays (et non pas à la sauvette, comme le souhaite Monsieur Sarkozy et Madame Penchard ) .

Ne créons pas une collectivité qui nous sorte du droit commun ! Que vaut l'inconnu entre les mains d'indépendantistes et de roitelets qui ne rendront pas plus, demain, qu'aujourd'hui des comptes aux électeurs (qui ont déjà dit Non , le 10 Janvier !); et par voie de conséquence, risque au lendemain des régionales de Mars d'ajouté de la confusion et de l'immobilisme à des départements et régions déjà bien mal en point !

Donc, dire Non aux cumulards du moment , c'est éviter d'engager dés à présent l'avenir, notre avenir (de nos trois départements), dans une impasse de gouvernance locale (favorable aux démagogues de tout poil !).

Dire Non demain, c'est laisser, aux citoyen(ne)s la porte ouverte vers plus d'efficacité structurelle et d'obligation des élus, si tant est, que les électeurs ne relâche pas, une fois le vote effectué, leur vigilance vis à vis de ceux-ci !

L'Orange des îles.