Propos

Depuis 2007, notre pays est entré en phase de régression...
Une poignée de résistants ont pris le maquis du web...

lundi 19 avril 2010

Des cendres et des hommes ...

                                                                            

Un simple volcan islandais (au doux nom d' Eyjafjöll) a en quelques jours ramené à leur juste place l'égo de nos sociétés modernes, et des " pseudo " maîtres du monde.

Aéroports fermés, angoisses économiques et humaines mêlées, notre monde si avancé technologiquement,si arrogant, souvent, nous montre une fois de plus ses limites.

Au lendemain du 11 Septembre 2001, lors de la première crise du pétrole (1973) et des suivantes, pendant les menaces de grippes aviaires ou porcines, lorsque les banques et quelques milliers de sauvageons en col blanc jouent avec l'économie et l'avenir de six milliards d'êtres humains, à chacune de ces épreuves à laquelle nous sommes confrontés en permanence, ressurgissent les angoisses de nos cerveaux reptiliens.
A l'égale des pestes et des guerres d'autrefois résonnent en nous et parfois par les médias (qui s'en abreuvent), les clochettes des crécelles annonçant la fin du monde !

Certes l'impact reste à l'échelle des continents ou de systèmes économiques. Quand Montserrat crache quelques millions de tonnes de cendres sur la Guadeloupe et les Caraïbes, l'information ne dégénère pas avec autant d'âpreté . Les angoisses et la réalité de nos petites humanités ne dépassent guère les journaux régionaux et nos destins perdus au milieu des océans sembleraient si vains et futiles...
Quand un pays ou une place boursière s'effondre, le chasseur cueilleur de Papouasie semble bien loin, à priori  de ces contingences matérielles ... et pourtant ?

Quelle est, en fait, la différence entre nos situations insulaires et celle des pays européens ? Aucune !

Elles sont identiques, replacées sur leurs échelles de grandeur. La différence n'est plus guère aussi évidente lorsqu'il s'agit d'être confronté à la nature, aux évènements extra-humains.
Il nous faut de telles épreuves pour nous rappeler que nous ne sommes nous même que des cendres...notre espace vital,  un grain de poussière dans l'univers.

Alors pourquoi tolérer les débordements tyranniques ou économiques d'une poignée d'entre nous ?
Pourquoi nos sociétés " modernes " ne peuvent elles mettre un frein aux excès d'une minorité de nos congénères ?
Pourquoi demeurer passif face à des bouleversements que nous pouvons canaliser ?
Notre civilisation humaine est au bord de l'inconnu, ne laissons pas n'importe qui faire n'importe quoi .
Ce ne serait pas une sinécure de dire stop aux incuries du plus petit nombre.C'est maintenant qu'il faut agir au niveau mondial, au travers des instances supérieures, politiques,associatives et religieuses pour faire cesser cet immense gâchis .
Agissons , nous en avons les moyens chaque instant, chaque jour, dans cette vie quotidienne aussi ténue qu'un fil de coton, avant d'être emporté par le flot du temps et des évènements ...


L'Orange des îles.

jeudi 1 avril 2010

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Vigie

Vigie

La citation ...

" Patience et longueur de temps...
... font plus que force, ni que rage "

Jean de La Fontaine.